31 mars 2015

Tableaux des ouvertures

Pendant le WE, pour se changer les idées durant la pose de la membrane maudite, on a posé le cadre de la baie vitrée. Uniquement le cadre, car un des vantaux a été cassé pendant le transport et que le nouveau n'était pas encore arrivé à l'Ile d'Yeu... En plus, les maçons bossent sur les tableaux des ouvertures et les vantaux les auraient gênés. On les mettra en place dans quelques jours, une fois la maison enduite. Mais avant ça, il faut préparer les tableaux...



Benoît lisse tout ça à l'éponge pour que ce soit joli.
Roger prépare les seuils de porte en pierre (au choix : grise ou jaune). En vrai, une fois fini de tout casser, il a refilé le dossier à François !



Seuil de la porte d'entrée : faut pas marcher dessus pour l'instant !
Les tableaux coté Sud sont finis...
... pendant que ceux du coté Nord attendent leur tour !
Pour finir la journée, j'ai monté mon nouveau collègue : le lève-plaque !

Electropussy


Une fois la membrane d'étanchéité du plafond en place (une galère !) ainsi que les rails (une formalité !), on peut installer les pieuvres  et autres gaines électriques.
C'est un vrai plaisir : le câblage des pieuvres est propre et logique, le plan clair, la longueur des câbles parfaite...




Le tableau est pré-câblé : je n'aurai pas le plaisir de le câbler moi-même... :(

Les vieux démons tireurs de câbles ressurgissent du passé. Mais, malheureusement, c'est impossible de les contenter en faisant des torons impeccablement colsonnés dans des chemins de câbles : les gaines passées dans les rails ne le permettent pas. Quelle déception ;)

ça pendouille de partout, c'est l'éclate !
Un peu de rangement...

Traversée de la membrane.
Arrivée dans le garage.
Une fois tous les câbles passés on peut refermer la membrane et étancher autour des gaines de la VMC (35 m  de scotch !).

Le 'pis de vache' de la VMC.

Etanchéité du plafond

La RT2012 impose de rendre les constructions neuves étanches à l'air, de façon à éviter des déperditions de chaleur et ainsi de limiter leur consommation énergétique.
En pratique, il faut mettre en place dans la maison une membrane étanche pour empêcher l'air de sortir (et de rentrer !). Toute la ventilation est alors assurée par la VMC (double-flux) qui réchauffe l'air 'frais' grâce à l'air 'vicié'. Il n'y a plus qu'à espérer que la VMC ne tombe pas en panne un jour de jambon-mogettes !
Les marchands d'isolation ont donc développé des systèmes à base de membranes, mastics et autres scotchs de l’extrême. Le tout sous la supervision de la Nasa, bien sûr...
Il n'y a qu'à acheter le matériel en question (ben, tiens !) et à le poser en suivant les indications...
Traversée d'une gaine de VMC


En pratique, dérouler la membrane ne pose pas de gros problème : c'est un peu comme avoir un drap de 12m de long à manipuler... Il suffit de faire des trous là où il faut pour faire passer les gaines de la VMC et de la fixer à l'aide des suspentes prévues à cet effet.
Là où les choses commencent pour de vrai, c'est quand il faut raccorder les lés entre eux... Là... c'est, comment dire ?
Pour visualiser la problématique : prendre un rouleau de Sopalin, dérouler deux longueurs dont on scotche les extrémités aux murs et essayer de les scotcher bord à bord (sans avoir accès à la face supérieure de l'ouvrage, hein !)... Petit conseil, ne pas utiliser le scotch préconisé : ça colle pas, ça marche pas, ça énerve ! Prendre plutôt l'autre, celui pour 'traiter les points singuliers' : ça énerve, mais ça colle...



Au bout de quelques mètres, on en vient à se demander si le mec qui a conçu ce truc n'est pas le même qui décide de l'emplacement des alternateurs des voitures... On fini même par lui souhaiter plein de trucs horribles, pour lui, sa femme, ses enfants et même ses animaux...
On essaie de nouvelles méthodes : en rampant dans la charpente, en tentant de prendre appui sur une planche glissée de l'autre coté de la membrane, en braillant, en jetant des outils en travers de la maison... Rien n'y fait, C'EST-D'LA-MERDE !
Pour finir le plat, il faut étancher au niveau des traversées des gaines de VMC et autres percements. Compter 10 à 12 mètres minimum de scotch par tuyau, tout de même !



Pour finir, ne pas oublier de vider quelques cartouches de 'moutarde', le mastic d'étanchéité qui sèche aussi vite que mon chat résout des équations du second degré...



... ni les retouches entre les lès !
Si la démarche d'avoir une maison étanche à l'air pour éviter les déperditions de chaleur ne parait pas débile, la mise en œuvre est tellement chiante que l'on doute du résultat final... Avec tous ces bouts de scotch et ce mastic qui dégueule de partout, on n'est pas très loin de la maison des Petits Cochons !



Chouette, il faudra recommencer pour l'étanchéité des murs ! Comme on pourra prendre appui sur les murs, ça devrait être un peu plus simple... On verra bien, on sera là pour le voir !

27 mars 2015

Blue collar

Les travaux de couverture ont continué cette semaine : il ne reste plus qu'à finir de mettre en place les tuiles du faîtage.




25 mars 2015
26 mars 2015
26 mars 2015
Pendant ce temps là, j'ai mis en place les suspentes pour le plafond et raccordé les gaines de la VMC et du chauffe-eau.



Suspentes
Prise d'air frais du chauffe-eau.

Rejet d'air de la VMC.
Aujourd'hui, la Patronne était dans la place ! Et en tenue, s'il vous plaît ! En effet, l'Américain, le voisin-collègue, lui a donné une de ses cotes pour protéger ses jolis habits de patronne... Une jolie cote toute neuve en plus ! Faudra faire des ourlets, quand même...

"All you got to do is get yourself a dirty job !" (M. Rowes)
Ainsi gréée, on a commencé à s'attaquer à l'étanchéité du plafond, mais ça, c'est une autre histoire !

Le placo du plafond a été livré : du travail pour les congés !

21 mars 2015

Couverture et compagnie

Tout le monde s'accorde pour dire comme Maé (la voisine de 8 ans) : 'En tous cas, ça avance bien !'.
C'est sûr que ça recule pas ! Faut dire que l'on y met du notre pour que ça aille de l'avant. La preuve ? Pas le temps (et un peu la flemme aussi) de mettre des photos sur le blog !

Alors que s'est-il passé cette semaine sur le chantier ? Eh bien, pendant que le soleil faisait des cochonneries avec la lune cachés derrière les nuages et que la marée s'envoyait en l'air, il s'est passé ceci :

  • les ouvertures ont fini d'être posées. Sauf la baie vitrée dont les nouveaux carreaux arrivent la semaine prochaine. Après une douloureuse attente (pire que l'attente au pied de sapin de noël...), Céline a enfin pu enlever les étiquettes collées sur les vitres : c'était la carotte pour la faire travailler !

"Quand est-ce qu'on pourra enlever les étiquettes ?"



"- Et maintenant c'est bon ? On peut enlever les étiquettes ?
- Non. Faut finir de balayer avant...
- Pff... De toutes façons, on aura jamais le droit de les enlever : il y aura toujours quelque chose à faire avant..."
  • La porte cellier/garage m'aura donné du fil à retordre, mais 60 millions de cales de bois taillées à l'Opinel, quelques cartouches de mastic et quelques expressions ad hoc plus tard, elle est en place !
Il a fallu faire un coffrage pour rabaisser un peu le 'haut du trou de la porte' (terme technique).
Et voilà !
  • Mais surtout, les gars ont commencé à couvrir. Ils ont fait plus que commencer, en vrai, puisque plus de la moitié de la maison est couverte ! Ils auraient même presque fini s'ils n'avaient pas été emmerdés par la cheminée.
mercredi 18 mars
La cheminée est livrée avec des 'bavettes' en polychaipaquoi pour faire le raccord avec les tuiles. Sauf que ces bavettes sont prévues pour des tuiles ayant une ondulation bien moins prononcée que celles installées à l'Ile d'Yeu notamment. Donc ça ne le faisait pas trop...

Tuiles Lambert 'Mélange Yeu' (si, si !)

On est mal !
Prises de photos, appels au marchand de cheminée, puis appels au fabricant de cheminée qui donne la solution : il faut remonter la cheminée de quelques centimètres et faire comme-ci comme-ça avec la bavette... Et voilà Aurel en haut du toit à remonter la cheminée à la débauche à 18h00 (l'embauche était à 01h00, quand même...). Vendredi matin, en pleine éclipse, je reçois un sms de Skippy le maçon-couvreur : 
C bon ca va le fr !
Moi, j'aime quand on me parle comme ça... Et Skippy de conclure ce matin par ces sages paroles : "Bon bah, c'était la première fois. On saura pour la prochaine... Et puis souvent, les premières fois ben c'est pas les meilleures !". Soit !
C'est beaucoup mieux !
 La couverture est repartie de plus belle : ils ont travaillés ce matin pour rattraper la demi-journée de pluie d'hier tantôt.

samedi 21 mars

samedi 21 mars
  • Pendant que les maçons font des trucs de maçons, moi je fais des trucs ... de maçons ! Enfin plutôt, je défais des trucs de maçons puisque je fais des trous dans les murs ! Pas des petits trous, hein ! Des trous de 200 mm  de diamètre... Un pour l'électricité, et un autre pour le chauffe-eau.
Passage pour les gaines électriques

Passage pour les gaines électriques - vu de l'autre bord.
Pour le chauffe-eau, c'est pas la même histoire. On a déjà dit qu'un chauffe-eau thermodynamique était une frigo qui faisait du chaud en refroidissant l'air du dehors de la maison (une solution au réchauffement climatique ?). Il faut donc lui amener de l'air, et en grande quantité semble-t-il à en juger par la section des tuyaux !
Après de savants calculs, je trace l'emplacement des deux trous à percer dans le mur. Ô rage, ô désespoir ! En faisant mes plans dans ma tête, j'avais considéré que la ceinture en béton serait un rang de parpaing plus haut... Là, un des tuyaux passe en plein dedans ! Horreur... Envie de chialer. Impossible de faire passer le tuyau par là... Déjà parce que ce serait une branleuse de corvée à percer, mais surtout parce que le parasismique en prendrait un coup dans le ferraillage... L'aspiration se fera en toiture, alors... Ça a son lot de contraintes aussi, mais il n'y  pas le choix.

"Allez, Norbert, prend ton perfo : ça ira mieux !"

On voit pas la mer, mais on voit à travers le mur !

C'est discret, hein ?


  • Aujourd'hui, justement, je me suis occupé de l'aspiration d'air en toiture pour le chauffe-eau. Comme forcement, la tuile à douille ne pouvait pas être à l'aplomb du tuyau en pvc, il a fallu trouver un morceau de gaine souple pour raccorder les deux. Sauf que de la gaine souple de 200 mm en moins de 6 à 10 m de long (à un prix déprimant !), ça ne court pas Google Shopping ! J'ai fini par trouver ce que je cherchais sur un site spécialisé dans la "culture hors-sol"... Bien sûr, il s'agit de faire pousser uniquement des tomates ! On s'en fout ce qu'ils cultivent : ils ont des bouts de gaines d'un mètre !



Dans la foulée, j'ai raccordé l'aspiration de la VMC. Ça fait un tuyau de moins à pendre !
Avec Mael, ce matin, on a aussi apporté les pieuvres électriques sur le chantier : le plafond approche !

Enfin, un boulot 'civilisé' à venir !
Bon, je traîne pas sur le blog plus longtemps : la Patronne n'est pas là... Elle vend des bières à Nantes (ou elle boit des bières à Nantes ? je me rappelle plus trop...). Et quand la Patronne n'est pas là, le chat danse sur la table et le Patron peut regarder Dexter (et X-files ?), alors zou !