28 février 2015

Pose des fermettes

Un time-lapse de la matinée pose de fermettes :


Ce n'est pas très compliqué de poser des fermettes : il faut quelques bras supplémentaire (merci CC et Patcho) et suivre le plan... Par contre, il peut être utile de protéger ledit plan dans une pochette en plastique pour le protéger de la pluie !

Sale temps pour les plans !
Ce soir, la moitié des contreventements et autres barres de renforts on été installées. La suite demain...


27 février 2015

Dégrossi

Comme WindGuru l'avait prédit, il a fait beau ! Les maçons ont donc pu s'atteler au dégrossi, couche d'imperméabilisation et d'accroche entre les parpaings et l'enduit.


C'est Roger le patron qui fait la vaisselle !


Patrick en fout de partout...


... pendant que Yoyo peaufine l'ouvrage.
 


Pendant ce temps là, Bruno prépare les bandeaux pour pouvoir fixer les ouvertures quand les assises de fenêtre et les surbaux des portes seront faits.
Pour ma part, je m'attaque aux pannes sablières et faîtières de la charpente du garage. L'objectif est de les former  en fonction de la pente du toit. Fausse équerre, trigonométrie, règle, serre-joints, scie circulaire et rabot sont de la partie.




Un petit mot sur la scie circulaire en arrière plan : après quelques dizaines de centimètres de coupe, la pauvre bichette à commencé à chauffer. A 2 mètres de la fin, elle a commencé à peiner sérieusement... Comme en une dizaine d'années, elle a déjà vu un certain nombre d'horreurs, je lui propose de réfléchir à sa retraite une fois la journée finie.
A ces mots là, Lassie ne se sent plus de joie : elle lâche un nuage de fumée blanche qui s’enflamme aussitôt !  Me voilà en train de couper un bout de bois avec une boule de feu dans les mains ! La crise de rire sous les regards des maçons médusés... Il aura fallu la plonger toute entière dans un fût plein d'eau pour faire tomber sa fièvre (et signer son arrêt de mort...).

"Bref, j'ai une nouvelle scie circulaire."
Après toutes ces émotions, les gars ont ramassé leurs affaires pour les emmener sur un autre chantier aux Vieilles, après m'avoir aidé à monter les fermettes sur les murs avec l'engin : on n'a plus qu'à les mettre en place demain. En espérant qu'il ne pleuve pas trop !

Le dégrossi fini !

L'assise des fermettes sur le dessus des murs.
Les fermettes attendent sagement qu'on s'occupe d'elles.
Un chantier bien rangé !


26 février 2015

Elevation - j13 : "Qui trop écoute la météo, perd ses forces au bistrot !"


Hier, c'était travail (Eh ! Faut bien aller chercher des parpaings et des tuiles en France pour pouvoir construire des maisons sur l’Île...) ; retour juste à temps pour regarder TopGear. Du coup, pas de photos !
Ce matin, c'était travail aussi (Eh ! Faut bien décharger les palettes de parpaings et de tuiles  pour pouvoir construire des maisons sur l’Île...). Par contre à midi : photos ! Et là : SURPRISE !

Une presque maison !

Les chaînages des aiguilles ont été coulés hier puis décoffrés ce matin, les maçons ont aussi rangé tout leurs outils de maçon, ne laissant que les échafaudages dans la maison pour que l'on puisse monter la charpente plus facilement.


Les maçons auraient voulu dégrossir la maison ce tantôt, mais la pluie a fait son apparition (une fois de plus !), risquant de compromettre toute l'opération. On s'est donc rabattu sur le plan B : préparation de la pose de la charpente, et grand bien nous en a prit !
En effet, je me suis rendu compte que le dernier rang de parpaings était creux, là où je m'attendais à trouver du béton bien plein... Habituellement, ici, les charpentes sont 'justes' posées sur les murs, bloquées de tous les bords par la maçonnerie. Oui, mais avec une construction parasismique point de juste-posage ! Les fermettes doivent être fixées à chaque bout dans le béton par des chevilles en acier de 10mm... Pas de mollesse : c'est vrai qu'ici les toits on une fâcheuse tendance à s'envoler et à finir sur le continent ! Bref, la loi est la loi, même si elle est parasmique...
On a donc péter le fond des parpaings à grands coups de marteau pour pouvoir remplir les alvéoles de béton. Tout cela sous la pluie, bien entendu...


Puis, on a présenté une fermette sur chaque aiguille, pour vérifier que tout se présentait correctement. Presque parfait... Il faut juste remonter les fermettes d'une quinzaine de millimètres pour être au top. Tant qu'à faire du béton pour remplir les parpaings, on fait un petit coffrage tout le long de façon à rehausser lesdits parpaings de 15 mm : comme ça il n'y aura même pas besoin de caler les fermettes pour les mettre à hauteur !



J'avais prévu de monter les fermettes avec mon collègue CC et son père Michel samedi, mais les prévisions météo nous promettent un temps super pourri pour l'après-midi, pour finir en apothéose avec des rafales à 50 nœuds au milieu de la nuit de samedi à dimanche... Donc, là encore, on passe au plan B : charpente à Aurel vendredi matin, enduit du salon à CC vendredi tantôt pour CC et Michel, puis re-charpente à Aurel samedi matin...
Sauf que... Demain vendredi, il fait BEAU ! Du coup, les maçons vont se lancer dans le dégrossi (une sorte de PRB à la mode islaise...). C'est une super bonne nouvelle : la maison ressemblera encore plus à une maison et moins à un assemblage de parpaings, et ça permettra de mettre les portes et fenêtres dès la charpente finie. Mais... Oui, il y a un 'mais' ! Ça implique de passer au plan C : il faut laisser les maçons tranquilles quand ils font le dégrossi. Pourquoi ?
Laissons parler  Patcho : "Tu vois un pistolet à peinture ? Bé, c'est pareil, sauf que c'est pas de la peinture qui sort, mais du ciment ! Après, tu fais comme tu veux : si tu veux bosser en même temps, on peut te prêter une bâche pour t'enrouler dedans, mais faudra pas venir pleurer...". Bon, dans ce cas...

Donc demain, RTT sauf pour Michel qui a l'enduit du salon de CC à faire, et on se colle sur la charpente samedi matin au petit jour en espérant que WindGuru aura eu plus gros yeux que pluviomètre...

Le ciel commence déjà à se découvrir au large...




24 février 2015

Elevation - j11

Quand on construit sa maison, il y a plein de choses qu'on ne connaît pas. Mais heureusement, comme pour le reste, Google est là ! Google connaît tout, lui... Bien sûr il faut trier ce qu'il raconte, mais en général, Google est de bon conseil.



Par contre, Google parle comme un livre de maçon ou de charpentier, en bon français. Ceci implique parfois un petit travail de traduction pour parler technique avec les hommes de l'art : ici, les pignons deviennent aiguilles (prononcer "agueilles"), les étrésillons deviennent entre-bouts, etc... Et ça Google, il n'en dit mot... Rien de grave, mais ça simplifie pas l'apprentissage !

Ceci dit la maison prend vraiment forme de maison avec les aiguilles (donc !) en cours de montage.





Les éléments de la charpente ont été roulés sur le chantier, prêts à être mis en place la semaine prochaine.





Pendant ce temps, on s'occupe de refourguer une partie du tas de terre issu des fondations. Il faut dire que ça marche bien, puisque ce soir on a virtuellement tout donné. Roger le Maçon a même trouvé quelqu'un qui prendra nos cailloux ! Sauf le Gros Caillou bien sûr... On ne sait pas encore trop à quelle sauce il va être mangé celui-là, mais il va falloir qu'on se le farcisse bientôt... D'une façon ou d'une autre...

20 février 2015

Elevation - J9


Profitant d'une trêve entre deux grains, les maçons ont décoffré et monté des parpaings sur les échafaudages pour pouvoir commencer les pignons la semaine prochaine.
En attendant de commencer la charpente le WE prochain, je vais faire un peu d'électricité dans la maison à CC, un collègue. Lui viendra m'aider pour la charpente... Ca se passe comme ça à l'Ile d'Yeu !


Ca commence à prendre figure de maison !

Vu de plus loin

Le garage

Le garage (dans l'autre sens...)

19 février 2015

Elevation - J8

Pas de photos aujourd'hui : Céline est partie sur le continent et moi je passe quelques jours aux Sables d'Olonne en arrêt technique à bricoler les hélices du bateau...

See Ya !

18 février 2015

Elevation - J7

Encore un peu de progrès aujourd'hui, coffrages presque prêts pour... couler ! (m'en demandez pas plus, mais l'opération consiste si je me souviens bien, à mettre du béton dans les tours de portes et fenêtres pour faire plaisir à la norme parasismique). Et puis, bon, faut bien finir les ouvertures !


aujourd'hui, c'est Mael qui surveille !

on voit bien les coffrages, là ! Façade devant.

maison vue arrière, à gauche
la même vue, mais quand on regarde sur la droite... toute la maison ne tient pas dans une photo, faut croire !



































Elevation - J6

Ça monte, ça monte ! Bon,ça va bien finir par s'arrêter un jour... Début de semaine prochaine normalement !
Les fermettes de la charpente sont arrivées à l'Ile d'Yeu.
Après les vues de l'extérieur de la maison, on va passer à l'intérieur. Tout va s'éclairer, vous allez voir...


Voici une vue depuis l'angle de la future chambre des gars... que l'on n'aura plus du tout dans le futur ! Donc, sur la gauche, on voit des tuyaux gris qui sortent du sol, ce sont ceux des toilettes, et de la salle de bain. La deuxième fenêtre en partant de la gauche est donc celle de la cuisine, puis il y a celle du cellier. La porte est celle qui va du cellier vers le garage, et au milieu de cette photo, on est à peu près dans la pièce principale. C'est clair, non ?
Bon, on aura une meilleure idée quand ces bouts de bois, palettes, escabeaux et autres tuiles seront ailleurs... c'est sûr, c'est sûr...


L'arrière de la maison, qui est un peu plus haute que la veille, forcément.


Voici le terrain derrière la maison qui vient d'être en partie défriché. De nouveaux acquéreurs vont faire construire une maison dans le terrain derrière la nôtre prochainement. Même que grâce à Mael-la-concierge (mais non...), nous savons qui ce sera !
Cela dégage bien la vue et donne une meilleur idée de ce que sera l'espace (et le jardin) à l'arrière de notre maison. Il restera quand même quelques arbres, c'est cool. Ou bien ils vont tout abattre dans les jours à venir ??? Suspens. Il reste quand même encore un autre terrain plein d'arbres, alors la forêt ne va pas totalement disparaître. Bref, le virus de la construction se répand, on dirait...